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近日,法國民眾對於提高燃油稅的抗議示威活動愈演愈烈,其中一部分演化成了暴力事件。部分抗議民眾與防爆警察發生了激衝突。報道稱,暴力事件造成130多人受傷,400多人被逮捕。
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回覆列表
  • 1 # 集結號577

    馬克龍的支援率已經跌破了30%,他是投資銀行家,被認為是富人的代表,當政治話語轉向的時候,馬克龍會顯得無比孤獨。

  • 2 # degaules

    我認為不會,因為他改革,會有黃馬甲,不改革,會有紅馬甲綠馬甲,反正一桌打麻將,總會有輸有贏,輸的肯定要鬧事,那麼與其廢除麻將,不如僱保安

  • 3 # 世界說

    編者按:臺北時間今天凌晨3點,法國總統馬克龍針對近四周因為燃油稅增長而引發的“黃背心”街頭抗議運動,首度公開回應,發表電視講話。

    他表示將撤銷燃油稅增長的計劃,並且從2019年起,每月的最低工資將增加100歐元,同時加班費將免於徵稅。但他仍堅持,將不會調整財產稅改革的方案,對於投資者等富有人群的財產稅減免將按計劃進行,因為“最富有的人選擇離開國家,我們的整體實力會遭到削弱”。

    女士們,先生們,我們現在站在一起面對我們的國家和未來。過去的幾周裡,在法國本土和海外發生的事件讓這個國家深感不安。這其中有合法的要求,也有不可接受的暴力。我想告訴你們,這些暴力是不會被寬容的。

    我們都看到了機會主義者的遊戲,他們試圖利用真誠的憤怒來誤導人。我們都看到了政治上不負責任的人,他們唯一的計劃就是推翻共和國,尋找混亂和無政府的狀態。沒有任何憤怒的理由能允許我們攻擊一個警察、一個憲兵,或者損壞一個商鋪或公共建築。我們的自由得以存在,是因為每個人都可以表達自己的觀點,其他人可能不會分享他們的觀點,但沒有人害怕這些分歧。

    當暴力發生時,自由就會終止。因此,冷靜和共和國的秩序在今後必須佔上風。我們將盡我們所能,因為當我們對和平恐懼時,沒有什麼是可持續的。在這方面,我給了政府最嚴格的指示。

    但在這一切開始的時候,我並沒有忘記,有一種憤怒和憤慨,深入很多法華人的內心,我不想把它歸結為我剛剛譴責的不可接受的行為。

    首先是對一項稅收的憤怒(注:指這次引發危機的燃油稅),總理已作出迴應,答應取消明年年初這項稅收的所有增長。但這種憤怒是更深層次的,我覺得這在很多方面都是合理的。這可能恰恰也是我們的機會。

    這是一群沒有完成本月工作的員工,他們每天都早出晚歸。

    這是一個單親家庭的母親,一個寡婦或一個離婚的人,她甚至沒有生活,她沒有辦法養孩子,沒有辦法提高她月末的生活質量,她看不到希望。我見到她們的時候,她們正站在環形路口,第一次有勇氣訴說這麼多痛苦。

    這是一群退休者,他們奉獻一生,還要幫助父母和孩子。

    這是一群最脆弱的人——殘疾人,他們在社會上的地位還沒有得到充分的承認。他們的痛苦並不是發生在過去,但我們已經習慣了,他們就像被遺忘了一樣。

    這40年的不安又捲土重來:工人們的不安,他們找不到工作了;領土的不安,村莊、社群的公共服務減少,生活環境消失;民主的不安,在那裡,人們感覺自己的聲音沒有被聽到;對我們社會變化的不安,對世俗化的不安,對變幻的生活方式造成的障礙與距離的不安。

    這些不安看似從很遠的地方來,但現在它就出現在我們面前。

    可能在過去的一年半時間裡,我們沒能做出足夠迅速而有力的迴應。我將承擔我這一份的責任。我可能會給你一種感覺,好像這不是我關心的,我有其他的優先事項。我也知道我的言辭曾經傷害過你們中的一些人。今晚我想和你們說清楚。如果我努力推動政治體制改革、推動那些習慣和偽善的改變,這正是因為我無比相信我們的國家,我愛它。我的合法性,不是從任何頭銜、任何政黨、任何小團體中來的;而是從你們這裡獲得。

    許多其他國家也在經歷我們這種糟糕的生活,但我堅信,我們可以一起找到一條出路。我希望法國能夠如此,因為這是我們在歷史上的使命——為我們自己和整個世界開創道路。

    我希望為每一個法華人都找到出路。因為一個分裂的、不再尊重法律和他們之間友誼的公眾,將註定走向滅亡。

    我希望我能夠做到。正因為對這場危機的預見,我出現在選舉中,來調和與領導應對這場危機。我沒有忘記我的承諾和這個需要。

    這是我今天首先想要宣佈的:我們正處於經濟和社會的緊急狀態。我們想要建立一個優秀的、能給與人們工作的法國,在這個法國我們的孩子將比我們生活得更好。這隻能透過更好的學校、大學、學徒訓練和培訓機制來實現,這些將教會年輕人和老年人如何自由地生活和工作。

    我們對整個國家的投資、對於學校和培訓的投資是前所未見的,我對此表示支援。

    我們想要一個讓人們可以體面地工作而生活的法國嗎?在這一點上,我們走得太慢了。我想迅速而具體地調整這一點。我呼籲政府和議會做必要的事情,這樣我們就能從明年開始更好地生活。從2019年起,一名員工的每月最低工資將增加100歐元,而僱主無需支付額外費用。

    我支援一個合理的想法,那就是加班的人應當獲得更多的收入,所以從2019年起,加班費將不會被扣稅。我希望這項改革能夠被立即切實地感受到。這也是為什麼我會請求所有具備能力的僱主,能夠為其員工支付年終獎金,而且這筆年終獎不用繳納任何稅費。

    退休人員是國家的寶貴財富。我們決定,針對那些每月收入低於2000歐元的人,從2019年起,將不再提高社會普攤稅(注:一項針對全部國民、包括退休職工徵收的社保分攤稅);因為他們付出的代價太重了,這對他們來說不公平。從明天起,總理將會向議員們提出所有這些決議。

    但我們不能止步於此。我需要我們的大型公司、我們最富有的公民,幫助國家走向成功。從這周起,我將把他們召集在一起,並制定相關決議。我知道有些人在此背景下想要我重提財產稅改革,這項稅收已經存在了近四十年,在此期間,我們的生活變得更好了嗎?最富有的人選擇離開國家,我們的整體實力遭到削弱。對於那些投資中國並有助於創造就業的人我們取消了這項稅收,而對於那些擁有房產的人我們仍舊維持稅收,這是符合此前所承諾的。

    儘管我們正在各個領域創造就業,開倒車的行為也會削弱國家的實力。然而,我們的政府和議會也應該進一步制止不正當利益和逃稅。法國公司的高管在本土應繳稅,盈利的大型的企業也應繳稅,這是最基本的公正。

    如你們所見,我們將透過強有力的方法、更快的減稅措施、更好的支出控制而不是簡單地恢復這些稅種,以此來應對經濟和社會的緊急狀態。

    政府有改革我們國家的野心,這是人民在十八個月之前共同選擇的路徑。現在在我們面前有一條深化改革的路,涉及國家,涉及失業救濟,也涉及退休人員。這些是不可或缺的。我們希望規則更公平,更簡單,更清晰,並獎勵那些工作的人。

    但如今,不論是對於歐洲還是對於法國來說,我們需要重新確立共同權益。這就是為什麼國家層面的探討應該更加廣泛。為此,我們工作的重中之重應該是共同承擔起我們應盡的義務。為了再分配而生產的義務,為了成為自由公民而學習的義務,為了能夠積極響應我們在氣候、在財政預算上的負債而改善的義務。

    為了取得成功,我們必須團結起來,共同解決所有對國家至關重要的問題。我認為一些有關代表制的問題應該被提及;在多種聲音中,民意能夠被更好的理解;更公正的選舉法;對於抗議票的考慮;允許不屬於任何黨派的公民參與辯論。我認為關於稅收平衡的問題也應被提出,為了使其能夠同時實現國家公平和效率。我認為關於日常生活的問題也應被提出,為了在天氣變冷的時候能夠有房住,有代步工具搭乘,可以享受供暖。從全國性的探討中我們將會得到這些問題合理的解決方案。

    我認為關於國家組織的問題應該被提出,關於以巴黎為中央的治理和管轄方式的問題,這幾十年權力可能太過集中。以及涉及我們所有領土的公共服務的問題。我還希望關於國家的身份認同、關於移民問題我們能夠達成共識,我們必須面對這些問題。這些需要深刻和共同反思的根本變革要求我們進行前所未有的探討,我們應在國家機構中進行一次空前的關於改革的探討,不論是政府,國民議會,社會組織和協會,都應該參與其中。我想確保自己的決定能夠在其中的協調一致,接受不同的意見,把握國家的脈搏。

    但是這樣的探討不僅僅是機構代表的事情,它應在全國上下實地進行而且天然的對話者、也就是市長們,應在公民們間接受詢問並且傳遞對話,是這些市長們能夠讓全國性的對話實地聯結。這也是為什麼我將親自按區域與市長會面,以推動國家新的協議的制定。

    如果沒有彼此的理解和任何的改變,我們將不能回覆正常的生活秩序,就像過去的很多次類似的危機中那樣。我們正處於我們國家的歷史性時刻:透過對話,尊重和承諾,我們將取得成功。

    我們正肩負重任,我將會回到這裡再次發表演講,來兌現我對你們的承諾。

    我唯一的關切,是你們;我唯一的征戰,是為了你們。

    我們唯一的戰役,是為了我們的祖國。

    法蘭西萬歲,共和國萬歲。

    (翻譯:畢雲青 何婧園)

    法語演講原文:

    Françaises, Français, nous voilà ensemble au rendez-vous de notre pays et de notre avenir. Les événements de ces dernières semaines dans l’Hexagone et outremer ont profondément troublé la Nation. Ils ont mêlé des revendications légitimes et un enchaînement de violences inadmissibles et je veux vous le dire d’emblée : ces violences ne bénéficieront d’aucune indulgence.

    Nous avons tous vu le jeu des opportunistes qui ont essayé de profiter des colères sincères pour les dévoyer. Nous avons tous vu les irresponsables politiques dont le seul projet était de bousculer la République, cherchant le désordre et l’anarchie. Aucune colère ne justifie qu’on s’attaque à un policier, à un gendarme, qu’on dégrade un commerce ou des bâtiments publics. Notre liberté n’existe que parce que chacun peut exprimer ses opinions, que d’autres peuvent ne pas les partager sans que personne n’ait à avoir peur de ces désaccords.

    Quand la violence se déchaîne, la liberté cesse. C’est donc désormais le calme et l’ordre républicain qui doivent régner. Nous y mettrons tous les moyens car rien ne se construira de durable tant qu’on aura des craintes pour la paix civile. J’ai donné en ce sens au gouvernement les instructions les plus rigoureuses.

    Mais au début de tout cela, je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation et cette indignation, beaucoup d’entre nous, beaucoup de Français peuvent la partager et celle-là, je ne veux pas la réduire aux comportements inacceptables que je viens de dénoncer.

    Ce fut d’abord la colère contre une taxe et le Premier ministre a apporté une réponse en annulant et en supprimant toutes les augmentations prévues pour le début d’année prochaine mais cette colère est plus profonde, je la ressens comme juste à bien des égards. Elle peut être notre chance.

    C’est celle du couple de salariés qui ne finit pas le mois et se lève chaque jour tôt et revient tard pour aller travailler loin.

    C’est celle de la mère de famille célibataire, veuve ou divorcée, qui ne vit même plus, qui n’a pas les moyens de faire garder les enfants et d’améliorer ses fins de mois et n’a plus d’espoir. Je les ai vues, ces femmes de courage pour la première fois disant cette détresse sur tant de ronds-points !

    C’est celle des retraités modestes qui ont contribué toute leur vie et souvent aident à la fois parents et enfants et ne s’en sortent pas.

    C’est celle des plus fragiles, des personnes en situation de handicap dont la place dans la société n’est pas encore assez reconnue. Leur détresse ne date pas d’hier mais nous avions fini lâchement par nous y habituer et au fond, tout se passait comme s’ils étaient oubliés, effacés.

    Ce sont quarante années de malaise qui ressurgissent : malaise des travailleurs qui ne s’y retrouvent plus ; malaise des territoires, villages comme quartiers où on voit les services publics se réduire et le cadre de vie disparaître ; malaise démocratique où se développe le sentiment de ne pas être entendu ; malaise face aux changements de notre société, à une laïcité bousculée et devant des modes de vie qui créent des barrières, de la distance.

    Cela vient de très loin mais c’est là maintenant.

    Sans doute n’avons-nous pas su depuis un an et demi y apporter une réponse suffisamment rapide et forte. Je prends ma part de cette responsabilité. Il a pu m’arriver de vous donner le sentiment que ce n’était pas mon souci, que j’avais d’autres priorités. Je sais aussi qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos. Je veux ce soir être très clair avec vous. Si je me suis battu pour bousculer le système politique en place, les habitudes, les hypocrisies, c’est précisément parce que je crois plus que tout dans notre pays et que je l’aime et ma légitimité, je ne la tire d’aucun titre, d’aucun parti, d’aucune coterie ; je ne la tire que de vous, de nul autre.

    Nombre d’autres pays traversent ce mal vivre qui est le nôtre mais je crois profondément que nous pouvons trouver une voie pour en sortir tous ensemble. Je le veux pour la France parce que c’est notre vocation au travers de l’Histoire d’ouvrir ainsi des chemins jamais explorés pour nous-mêmes et pour le monde.

    Je le veux pour nous tous Français parce qu’un peuple qui se divise à ce point, qui ne respecte plus ses lois et l’amitié qui doit l’unir est un peuple qui court à sa perte.

    Je le veux aussi parce que c’est en pressentant cette crise que je me suis présenté à votre suffrage pour réconcilier et entraîner et que je n’ai pas oublié cet engagement et cette nécessité.

    C’est d’abord l’état d’urgence économique et sociale que je veux décréter aujourd’hui. Nous voulons bâtir une France du mérite, du travail, une France où nos enfants vivront mieux que nous. Cela ne peut se faire que par une meilleure école, des universités, de l’apprentissage et des formations qui apprennent aux plus jeunes et aux moins jeunes ce qu’il faut pour vivre libre et travailler.

    L’investissement dans la Nation, dans l’école et la formation est inédit et je le confirme.

    Nous voulons une France où l’on peut vivre dignement de son travail ? Sur ce point, nous sommes allés trop lentement. Je veux intervenir vite et concrètement sur ce sujet. Je demande au gouvernement et au Parlement de faire le nécessaire afin qu’on puisse vivre mieux de son travail dès le début de l’année prochaine. Le salaire d’un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euros de plus pour l’employeur.

    Je veux renouer avec une idée juste : que le surcroît de travail accepté constitue un surcroît de revenu ; les heures supplémentaires seront versées sans impôts ni charges dès 2019. Et je veux qu’une vraie amélioration soit tout de suite perceptible ; c’est pourquoi je demanderai à tous les employeurs qui le peuvent, de verser une prime de fin d’année à leurs employés et cette prime n’aura à acquitter ni impôt ni charge.

    Les retraités constituent une partie précieuse de notre Nation. Pour ceux qui touchent moins de 2.000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de CSG subie cette année ; l’effort qui leur a été demandé, était trop important et il n’était pas juste. Dès demain, le Premier ministre présentera l’ensemble de ces décisions aux parlementaires.

    Mais nous ne devons pas nous arrêter là. J’ai besoin que nos grandes entreprises, nos concitoyens les plus fortunés, aident la Nation à réussir ; je les réunirai et prendrai des décisions en ce sens dès cette semaine. Je sais que certains voudraient dans ce contexte que je revienne sur la réforme de l’impôt sur la fortune mais pendant près de 40 ans, il a existé ; vivions-nous mieux durant cette période ? Les plus riches partaient et notre pays s’affaiblissait. Conformément aux engagements pris devant vous, cet impôt a été supprimé pour ceux qui investissent dans notre économie et donc aident à créer des emplois ; et il a été maintenu au contraire pour ceux qui ont une fortune immobilière.

    Revenir en arrière nous affaiblirait alors même que nous sommes en train de recréer des emplois dans tous les secteurs. Cependant, le gouvernement et le Parlement devront aller plus loin pour mettre fin aux avantages indus et aux évasions fiscales. Le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l’impôt, c’est la simple justice.

    Vous le voyez, nous répondrons à l’urgence économique et sociale par des mesures fortes, par des baisses d’impôts plus rapides, par une meilleure maîtrise des dépenses plutôt que par des reculs.

    J’entends que le gouvernement poursuive l’ambition des transformations de notre pays que le peuple a choisie il y a maintenant 18 mois ; nous avons devant nous à conduire une réforme profonde de l’Etat, de l’indemnisation du chômage et des retraites. Elles sont indispensables. Nous voulons des règles plus justes, plus simples, plus claires et qui récompensent ceux qui travaillent.

    Mais aujourd’hui, c’est aussi avec notre projet collectif que nous devons renouer. Pour la France et pour l’Europe. C’est pourquoi le débat national annoncé doit être beaucoup plus large. Pour cela, nous devons avant toute chose, assumer tous ensemble tous nos devoirs. Le devoir de produire pour pouvoir redistribuer, le devoir d’apprendre pour être un citoyen libre, le devoir de changer pour tenir compte de l’urgence de notre dette climatique et budgétaire.

    Pour réussir, nous devons nous rassembler et aborder ensemble toutes les questions essentielles à la Nation. Je veux que soient posées les questions qui touchent à la représentation ; la possibilité de voir les courants d’opinion mieux entendus dans leur diversité, une loi électorale plus juste, la prise en compte du vote blanc et même que soient admis à participer au débat des citoyens n’appartenant pas à des partis. Je veux que soit posée la question de l’équilibre de notre fiscalité pour qu’elle permette à la fois la justice et l’efficacité du pays. Je veux que soit posée la question de notre quotidien pour faire face aux changements climatiques : se loger, se déplacer, se chauffer. Et les bonnes solutions émergeront aussi du terrain.

    Je veux que soit posée la question de l’organisation de l’Etat, de la manière dont il est gouverné et administré depuis Paris, sans doute trop centralisé depuis des décennies. Et la question du service public dans tous nos territoires.

    Je veux aussi que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter.

    Ces changements de fond qui demandent une réflexion profonde et partagée, imposent un débat sans précédent. Il devra se dérouler au niveau national dans nos institutions, chacun y aura sa part : gouvernement, assemblées, partenaires sociaux et associatifs ; vous y aurez votre part. Je veux en assurer moi-même la coordination, en recevoir les avis, prendre ainsi le pouls vivant de notre pays.

    Mais un tel débat n’est pas seulement affaire de représentants institutionnels ; il doit se dérouler aussi partout sur le terrain et il est des interlocuteurs naturels, des citoyens qui doivent en recevoir les demandes et s’en faire les relais : ce sont les maires ; ils portent la République sur le terrain. C’est pourquoi je rencontrerai moi-même les maires de France, région par région, pour bâtir le socle de notre nouveau contrat pour la Nation.

    Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies, comme trop souvent par le passé dans des crises semblables, sans que rien n’ait été vraiment compris et sans que rien n’ait changé. Nous sommes à un moment historique pour notre pays : par le dialogue, le respect, l’engagement, nous réussirons.

    Nous sommes à la tâche et je reviendrai m’exprimer devant vous pour vous rendre compte.

    Mon seul souci, c’est vous ; mon seul combat, c’est pour vous.

    Notre seule bataille, c’est pour la France.

    Vive la République, vive la France.

    責任編輯 | 苗 碩

    運營編輯 | 賈珍珍

    版面編輯 | 苗 碩

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